
par
Karim Renno
Irving Mitchell Kalichman s.e.n.c.r.l.
On entend souvent dire que la preuve profane doit l'emporter sur la preuve d'expert. Malheureusement, cet énoncé populaire est inexact. Bien sûr, la preuve profane est essentielle à la force probante de l'expertise, puisque cette dernière ne peut avoir de poids que si ses prémisses factuelles sont solides. Reste que la preuve d'expert est, comme toute autre preuve au dossier, un élément que le juge doit soupeser. Ainsi, comme l'illustre la décision de la Cour d'appel dans
Chapleau c. Chapleau (2002 CanLII 11141), la preuve profane n'a pas préséance sur la preuve d'expert.